Comment identifier les symptômes de l’ovulation ?
L’ovulation est une réaction du corps féminin une fois par cycle. Certains signes visibles permettent de déceler cette phase et augmenter les chances de tomber enceinte :
– Augmentation de la quantité et de la « filance » de la glaire cervicale
3 jours avant l’ovulation, la glaire est plus abondante, transparente et filante. Cet état favorise le stockage et la montée des spermatozoïdes vers l’utérus. Cependant, ne confondez pas glaire cervicale et pertes vaginales physiologiques. Celles-ci sont plus blanchâtres et constantes.
– Douleurs ou tension au niveau du bas ventre
Dans 20% des cas, la douleur se localise d’un seul côté, celui de l’ovulation. Celle-ci est due à la tension croissante de la paroi du follicule avant sa rupture lors de l’ovulation. Cependant, cette douleur peut également être unilatérale, violente, aiguë et brève. Dans ce cas de figure, il s’agit de l’ovulation elle-même.
– Le gonflement de la poitrine
L’augmentation de l’œstradiol rend le mamelon plus dur et sensible. Cela se produit généralement 2 à 3 jours avant l’ovulation. Cela ne se produit que chez 20% des femmes.
– Une excitation sexuelle en hausse
La libération de certains neuromédiateurs comme la dopamine et de l’ocytocine augmentent le désir et le plaisir sexuel. La nature est bien faite ! L’envie sexuelle est maximale autour de l’ovulation c’est-à-dire pendant la période de fécondité. Une exacerbation des sens comme l’odorat et le toucher peuvent également être observés pendant cette phase du cycle.
– Spotting ou pertes brunâtres
Au moment de l’ovulation le pic d’estradiol qui était maximal 2 jours avant l’ovulation, va baisser avant que la progestérone prenne le relais 2 jours plus tard. Cette baisse transitoire de l’estradiol peut entraîner de petites pertes sanguines venant de l’endomètre. Ces spotting ne sont pas néfastes pour la fertilité.
– Une accélération du pouls
Cette variation est probablement liée à une libération centrale de neuromédiateurs sous l’influence des hormones hypophysaires commandant l’ovulation. Une étude qui prouve la corrélation entre ces deux facteurs a été effectuée. Cependant, cette métrique est difficile à mesurer.
Pour reconnaitre ces différents symptômes, n’hésitez pas à analyser votre physiologie. Il s’agit souvent d’une convergence de plusieurs de ces symptômes qui peuvent vous alerter de l’imminence de votre ovulation. L’aide d’un spécialiste permet aussi de ne pas se tromper en analysant ces différents signes.
De plus, cette phase du cycle féminin a un impact sur l’estime de soi. Des recherches ont prouvé que les femmes s’estiment moins durant l’ovulation.
Sarah E. Hill, co-auteur de l’étude et psychologue à l’université chrétienne du Texas, a procédé à une analyse de l’estime de soi sur 50 femmes. Elle a pu constater que les participantes ont une baisse de confiance en elles durant la phase d’ovulation. L’étude s’est faite à travers différents tests et mises en situation. Ces conclusions ont été publiées dans le Personality and Social Psychology Bulletin.
Quels sont les potentiels problèmes liés à l’absence de symptômes ?
Certaines femmes peuvent avoir des difficultés à trouver cette phase. Cela peut impacter les chances de tomber enceinte.
L’absence de signes d’ovulation
Ce phénomène est dû à l’anovulation. Le cycle menstruel est alors caractérisé par l’absence d’ovulation.
Pour détecter un cycle anovulatoire, observez les éléments suivants
– Vos règles sont irrégulières et sont retardées tous les mois de 10 jours ou plus.
– Vous avez un cycle très court, soit de moins de 25 jours.
– Vous souffrez de maladies endocriniennes comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), vous êtes victime d’une augmentation de la prolactine ou encore vous avez un dysfonctionnement de la thyroïde.
Quelles solutions s’offrent à vous ?
Pour réguler naturellement l’ovulation et constater les symptômes physiques de l’ovulation :
– Ayez un régime alimentaire : veillez à consommer des aliments biologiques et évitez les plats frits ou sucrés.
– Cessez de fumer et améliorez votre hygiène de vie.
– Limitez votre consommation d’alcool
– Faites du sport régulièrement
– Améliorez la durée et la qualité de votre sommeil
– Faites appel à suivi psychologique pour faire sauter les barrières psychiques existantes qui peuvent bloquer l’ovulation.
L’objectif de ces approches est d’améliorer votre vie, qui pourrait par la suite entrainer l’apparition physique de la phase d’ovulation.