LES FICHES LES PRINCIPAUX PROBLÈMES DE FERTILITÉ :
Lorsque l’on a besoin d’une stimulation ovarienne

La stimulation de l’ovulation est un traitement hormonal qui consiste à améliorer l’ovulation chez les femmes qui ne sont pas en capacité d’avoir des ovules, soit en nombre, soit en qualité suffisante. Ce traitement peut être pratiqué seul, ou bien s’inscrire dans le cadre d’un protocole de PMA, pouvant aller jusqu’à une FIV.

La stimulation simple de l’ovulation

La stimulation simple de l’ovulation suivie d’un rapport sexuel programmé consiste à stimuler la production de follicules par les ovaires, qui en se développant vont entraîner la libération d’un ou deux ovocytes.

Cette stimulation peut se faire via la prise de comprimés (Citrate de Clomiphène) ou piqûre d’hormones (Gonadotrophines hypophysaires).

La stimulation de l’ovulation est proposée en cas de troubles de l’ovulation (anovulation et dysovulation), en cas d’absence ou d’insuffisance de glaire, ou encore, en cas de stérilité inexpliquée.

Un bilan complet du couple doit être réalisé avant de démarrer un traitement de stimulation de l’ovulation.

 

Chez la femme :

  • Interrogatoire sur les antécédents gynéco-obstétricaux, les antécédents familiaux, l’histoire nutritionnelle, les habitus (tabac, alcool, médicaments).
  • Un examen clinique avec mesure du BMI.
  • Une échographie (afin d’étudier la réserve ovarienne et de rechercher un syndrome des ovaires polykystiques).
  • Un bilan hormonal réalisé au 2ème ou 3ème jour du cycle si possible avec dosage de LH, FSH, Œstradiol, Prolactine, 17 OH Progestérone, Testostérone, TSH (et souvent AMH).
  • Une hystérosalpingographie.

Chez l’homme :

Un examen clinique avec interrogatoire (habitus tabac, alcool, antécédents) et un spermogramme sont nécessaires.


La stimulation ovarienne en pratique

Il est nécessaire de surveiller, en échographie et en dosages hormonaux, la réalisation de ces traitements ; le principal risque étant une multi-ovulation, qui pourrait entraîner une grossesse multiple, éventuellement non désirée.

La surveillance écho-hormonale nous permet de vérifier que nous sommes, ni dans un cas où il n’y a pas de réponse et où nous n’aurions pas de résultat, ni dans un cas où il y a un recrutement de plus de trois ovules. On ne va déclencher le protocole que s’il y a un à deux ovules mûres sur l’échographie.

Si les résultats écho-hormonaux sont bons, on déclenche l’ovulation par une nouvelle piqûre qui a pour objectif de faire émerger les follicules de l’ovaire ; on demandera alors au couple d’avoir des rapports. Une prise de sang est prescrite à la patiente pour un test de grossesse à réaliser 15 à 18 jours après. Nous réalisons, en moyenne, trois cycles de stimulation ; en cas d’échec, nous changeons de technique.