LES FICHES COMBIEN DE TEMPS POUR TOMBER ENCEINTE ? :
Comment fonctionne la fertilité de l’homme ?

La fertilité masculine est liée à la spermatogenèse, c’est à dire à la production de spermatozoïdes dans le liquide séminal (sperme). Leur dépôt dans le vagin permet leur progression vers l’ovocyte, qu’ils tenteront de féconder pour concevoir un bébé.

 

Comment fonctionne le cycle masculin ?
Contrairement aux femmes qui disposent d’un « capital » ovules à vie, les hommes produisent en permanence de nouveaux spermatozoïdes. La fertilité masculine dépend donc de ce facteur : la qualité et la quantité des spermatozoïdes produits.

C’est ce que l’on nomme la spermatogenèse.

Le cycle masculin se renouvelle tous les 74 jours, ce temps étant nécessaire à la maturation des spermatozoïdes avant d’être mélangé au liquide séminal au moment de l’éjaculation.

De la spermatogénèse à l’éjaculation

  • La cellule souche de forme ronde appelée spermatogonie, se transforme progressivement en une cellule allongée avec une tête et un flagelle.
  • Les spermatozoïdes une fois formés, sont libérés dans la lumière des tubes séminifaires et entament une longue migration dans un véritable labyrinthe.
  • Lorsqu’ils sortent du testicule, ils sont immobiles et n’ont pas encore leur pouvoir fécondant. Ils acquièrent leur mobilité en atteignant l’épididyme (corps en forme d’entonnoir sur le bord supérieur du testicule). Ils sont désormais prêts à être éjaculés et à féconder l’ovocyte.
  • Lors de l’éjaculation, ils sont mélangés au liquide des vésicules séminales et prostatiques.
  • Commence alors un long périple qui à l’échelle du spermatozoïde équivaut à un trajet Terre-Lune.

 

Existe-t-il une ménopause masculine ?
La fertilité masculine démarre à la puberté et continue généralement tout au long de la vie d’homme. Toutefois, certaines anomalies altèrent la production de spermatozoïdes, leur quantité et leur qualité est alors affectée. La fertilité masculine dépend pour beaucoup de l’environnement, de la température du corps et de notre hygiène de vie.

Une fièvre à 39° peut bloquer transitoirement la production de spermatozoïdes. A l’instar de la ménopause chez la femme, l’andropause apparait chez 20 % des hommes de plus de 50 ans. Altérant la fertilité, ce phénomène correspond à la baisse des sécrétions androgéniques masculines (baisse de la testostérone). Au-delà de l’andropause, l’âge s’accompagne d’une altération de la qualité de l’ADN des spermatozoïdes.

Quels sont les éléments clés d’une fertilité masculine dite normale ?
Lorsqu’on évoque la fertilité chez l’homme, on parle donc de la qualité et de la quantité du sperme. Les éléments qui déterminent une fertilité dite normale chez un homme sont :

  • Une production normale de spermatozoïdes par les testicules
  • Une circulation correcte des spermatozoïdes dans les organes génitaux masculins, impliquant l’absence d’entrave au niveau des épididymes, des canaux déférents et de l’urètre (lié à une malformation ou une infection)
  • Une éjaculation convenable intra vaginale

 

C’est quoi le sperme ?
Le sperme est composé de spermatozoïdes, de sécrétion prostatique et de sécrétion séminale. Son volume varie entre 1.5 ml et 5 ml. Son PH légèrement alcalin se situe entre 7 et 8.5. Le nombre de spermatozoïdes par éjaculat se situe entre 100 et 300 millions.

 

En bref, retenons que lors de l’éjaculation le sperme contient :

  • 20% de spermatozoïdes
  • 70% de fluides issus des vésicules séminales. Ce fluide contient du fructose qui apporte aux spermatozoïdes le combustible nécessaire à sa propulsion vers l’ovule.
  • 10% de fluide issu de la prostate et de la glande de Cowper. Leur utilité tient dans leur propriété à neutraliser l’acidité présente dans le vagin.

Quel est son rôle dans la reproduction ?  
Sur les quelques 200 000 spermatozoïdes éjectés au fond du vagin, seul 1 sur 2000 franchit la glaire cervicale, les autres étant détruits par l’acidité du PH vaginal.

C’est grâce à la glaire cervicale que le spermatozoïde vainqueur se hisse jusqu’à l’ovocyte.

La glaire est un hydrogel dont la composition, l’architecture et le PH varient en fonction de la phase du cycle féminin. En période ovulatoire, cette dernière devient filante, son PH s’adoucit légèrement et ses mailles s’écartent afin de permettre au spermatozoïde de prendre appui et ainsi faciliter son ascension vers la trompe où l’attend l’ovocyte.

D’ailleurs c’est la glaire qui a pour fonction de sélectionner les spermatozoïdes selon leur viabilité et leur mobilité. Une fois l’utérus atteint, notre petit spermatozoïde accède dans une dernière ascension à la trompe à laquelle il se hisse en vue de féconder l’ovocyte.

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