Qu’est-ce que l’infertilité secondaire ?
Un couple est dit infertile lorsqu’il a des difficultés à avoir un enfant au bout de 2 ans, en ayant des rapports sexuels réguliers et malgré « l’absence de pratiques anticonceptionnelles ». Il existe 2 types d’infertilité : l’infertilité primaire et l’infertilité secondaire. On parle d’infertilité primaire lorsque aucune grossesse n’a été déclarée dans le couple. Et si le couple n’arrive pas à avoir un deuxième bébé, on parle alors d’infertilité secondaire. Comment définir ce second type d’infertilité ? Quelles en sont les principales causes ? Et que faire pour limiter les risques d’infertilité secondaire ?
L’infertilité secondaire : définition
Vous avez eu votre premier enfant assez facilement et vous êtes maintenant prête pour un second, sauf que malgré vos efforts, ce dernier ne vient toujours pas ? Vous êtes probablement face à un problème d’infertilité secondaire. Médicalement parlant, un couple est atteint d’une infertilité secondaire lorsqu’il n’arrive pas à avoir un deuxième enfant même en ayant des rapports sexuels non protégés depuis au moins une année.
On estime que l’infertilité secondaire touche plus d’un quart des couples recherchant un traitement contre la stérilité. Les couples qui font face à ce type d’infertilité ont souvent du mal à se faire à cette idée. Ils considèrent que le premier enfant constitue la preuve qu’il n’y a pas de problème. Or, il faut toujours garder à l’esprit qu’en matière de fertilité, rien n’est vraiment acquis : « une réussite antérieure ne garantit pas une réussite future ».
Quelles sont les causes de l’infertilité secondaire ?
Plusieurs raisons expliquent l’infertilité secondaire :
- L’âge : chez la femme, la qualité des ovules diminue avec l’âge. La différence peut se voir sur 2 années, voire une. Ainsi, il est tout à fait possible pour une femme ayant facilement eu une grossesse après 30 ans de se retrouver à court d’ovules à 32 ans ;
- L’irrégularité des cycles menstruels : des cycles irréguliers peuvent être le signe de l’inexistence d’ovulation. De plus, même si les femmes qui ont ce type de cycle ovulent, il est très difficile de déterminer leur période d’ovulation, amenuisant ainsi leur chance de tomber enceinte. Les cycles irréguliers peuvent être causés par un fort stress, une obésité ou encore des troubles endocriniens ;
- Une mauvaise hygiène de vie : le surpoids, mais surtout l’alcool et le tabac peuvent grandement affecter la fertilité d’une femme ;
- L’état psychologique peut aussi causer une infertilité secondaire. Nos peurs enfouies dans l’inconscient, nos échecs, nos mauvaises impressions sur le fait d’être parent, tout cela peut amener le corps à empêcher la grossesse.
Chez l’homme, diverses raisons peuvent expliquer l’infertilité secondaire : une varicocèle, un traumatisme testiculaire, une infection génitale ou encore des troubles de l’érection.
Limiter les risques d’infertilité secondaire
L’infertilité secondaire n’est pas une fatalité. Il est très bien possible d’en limiter les risques en préparant son corps à tomber enceinte. Cette préparation consiste à :
- Atteindre un certain poids : comme dit plus haut, le surpoids peut engendrer des troubles de l’ovulation.
- Toutefois, il n’est pas non plus conseillé d’être trop mince. La femme doit avoir au minimum un taux de graisse d’au moins 22 % pour garantir une ovulation normale.
- Lorsque le taux de graisse est trop faible, le risque d’avoir des cycles menstruels irréguliers est plus élevé ;
- Adopter une alimentation saine et équilibrée : certains oligo-éléments et vitamines ont des impacts importants sur le système reproduction de la femme ;
- Préparer son esprit en se détendant : l’état psychologique de la femme peut affecter de manière considérable les chances d’avoir un enfant. Essayez autant que possible d’éviter le stress et parlez de vos angoisses à votre entourage. Rien ne vous oblige à affronter seule votre grossesse.