L’IMPORTANCE DU POIDS ET D’UNE BONNE ALIMENTATION

Docteur Joëlle Tubiana, nutritionniste endocrinologue

On sait depuis longtemps que l’obésité (comme la maigreur) représente un frein à la fertilité.
On connaît le rôle de l’IMC (Indice de masse Corporel) sur les troubles de l’ovulation.

Ainsi que le rôle de l’insulino résistance (elle-même aggravée par le surpoids) sur l’axe Hypothalamo – hypophyso – ovarien.

Cette étude, réalisée sur une importante cohorte, a permis de mettre en place 10 mesures qui améliorent chacune “les chances ” de procréer et qui lorsqu’elles sont combinées ont un effet surprenant sur l’infertilité due aux troubles de l’ovulation.

1/ LA DIÉTÉTIQUE

Il est important de conserver à l’esprit que l’équilibre alimentaire s’établit sur un repas, mais également une journée et aussi sur une semaine.

Cela veut dire que si le repas du midi a été plus frugal que d’accoutumé, il est toujours possible de compenser au moment de la collation ou du diner pour garantir au corps les apports nécessaires.

Raphaël Gruman,
nutritionniste

Le poids santé est établit selon l’Indice de Masse Corporelle (IMC ou Body Mass Index BMI).
Un poids santé doit permettre de situer son IMC entre 19,5 et 25 kg/m2.

 

Pour calculer l’IMC : Poids (kg) / Taille (m2)

 

Exemple : une femme pesant 58 kg pour 1m65 aura un IMC = 21,3 kg/m2
Cette femme n’est donc pas en insuffisance pondérale ou en surpoids

2/ DIETETIQUE ET FERTILITE

Faites le plein de micronutriments booster de fertilité !

Que ce soit grâce aux minéraux indispensables (comme le zinc ou l’iode), à certaines vitamines (comme la B9 ou les A, C ou E), ou en faisant le plein d’oméga 3 et d’antioxydants (présents dans de nombreux aliments), choisir une bonne alimentation permet d’augmenter le nombre et la qualité des ovules et spermatozoïdes.

Docteur Joëlle Tubiana,
nutritionniste endocrinologue

L’étude NHS II fait ressortir 10 recommandations à l’aide de tableaux comparatifs qui confirment les rôles des bons et des mauvais lipides, des glucides à modérer, des protéines à privilégier, avec les conséquences en apports en fer, en sels minéraux, en anti oxydants. Et surtout le bénéfice pour la fertilité de supprimer tel ou tel aliment ou pourquoi pratiquer une activité physique est très important. L’unité de mesure étant l’amélioration ou le trouble de l’ovulation.

Raphaël Gruman,
nutritionniste

Une insuffisance pondérale ou le surpoids et l’obésité ont un impact négatif sur la possibilité de grossesse ou sur la possibilité de mener correctement à terme une grossesse.

Les principaux troubles liés à l’obésité et pouvant causer des problèmes de fertilité sont :

> Le Syndrome des ovaires polykystiques 

> L’Hypothyroïdisme : peut également perturber le cycle menstruel et peut même l’interrompre dans certains cas ou même supprimer l’ovulation.

> Les défauts de la phase lutéale : les taux de progestérone ne seront pas appropriés et la femme aura des menstruations anormales.

> Des œstrogènes en excès : les oestrogènes sont produits par les cellules grasses, ce qui n’est pas forcément favorable à une bonne fertilité.

VOIR AUSSI