AVOIR UNE BONNE HYGIÈNE DE VIE

AVOIR UNE BONNE HYGIÈNE DE VIE

L’importance pour la fertilité d’une bonne hygiène et qualité de vie

Un bon équilibre hygiéno-diététique est indispensable pour améliorer sa fertilité.

Il permet :

  • D’entretenir le cycle ovarien et de réguler les hormones.
  • De gérer son stress et de contrôler sa prise de poids.
  • De se protéger des agressions extérieures : la pollution est présente partout et tout le temps, à l’extérieur comme à la maison. Elle a envahi notre quotidien impactant de facto notre santé. La pollution se présente sous forme de molécules, ou particules et nanoparticules (particules fines) en suspension ou présentes dans nos produits d’usage courant. Leurs molécules interfèrent notre réponse hormonale, et impactent la fertilité : c’est ce que l’on nomme les perturbateurs endocriniens.

Une meilleure hygiène de vie est aussi synonyme de plus grande confiance en soi et en son corps, surtout si cela passe par le sport.

Et l’on sait qu’un meilleur mental et une diminution du stress aident à une meilleure fertilité.

1/ LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS

Le mot du Docteur Véronique Bied Damon, gynécologue

En quoi ces perturbateurs endocriniens
fragilisent-ils ma fertilité ?

 

Du fait de leur bio accumulation et de leur interaction avec nos hormones, les perturbateurs endocriniens ont un impact considérable sur la fertilité humaine. Ils ont souvent un effet estrogénique perturbant l’axe gonadotrope (reproductif) aussi bien chez la femme que chez l’homme. De plus, ils ont un effet direct sur la spermatogenèse (la production de spermatozoïdes) et la production de testostérone, et pourraient être associés à des troubles de la reproduction chez la femme tels que la puberté précoce, les fibromes, l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques, etc. Ces perturbateurs endocriniens interfèrent avec notre réponse hormonale par effet stimulant, inhibiteur ou dysrégulateur de l’axe reproducteur et de la thyroïde.

UNE BONNE QUALITE DE VIE ET DU SPORT, MAIS PAS N’IMPORTE COMMENT !


Le mot de Raphaël Gruman,
nutritionniste

 

L’activité physique est indispensable dans l’équilibre hygiéno-diététique pour booster sa fertilité. Il permet d’entretenir le cycle ovarien et de réguler les hormones. Elle permet également de gérer son stress et de contrôler sa prise de poids.
Pratiquez au moins 3 sessions de sport par semaine en alternant les séances de cardio : running, natation, fitness, vélo et des exercices d’étirements comme le yoga ou le stretching. Mais attention, pas n’importe comment. Car un excès de sport peut à l’inverse nuire à la fertilité.

ATTENTION, AUX TRAITEMENTS ET CURES !


Le mot de Raphaël Gruman,
nutritionniste

 

La phytothérapie et l’homéopathie sont deux médecines qui soignent par les végétaux. Mais ces deux médecines douces ne les utilisent pas de la même manière. La phytothérapie puise sa substance dans l’intégralité de la plante : dans ses baies, ses semences, ses feuilles ou ses racines. Chaque végétal possède des propriétés spécifiques qui s’adaptent à différents troubles. L’homéopathie, quant à elle, utilise des extraits végétaux, mais aussi des substances minérales et animales. Ces dernières sont diluées jusqu’à ce qu’elles aient quasiment disparu, contrairement à la phytothérapie où les plantes ne passent pas par l’étape de la dilution.

Les 2 peuvent être efficaces pour améliorer sa fertilité, que l’on soit un homme ou une femme. Mais attention à ne pas prendre n’importe quoi et n’importe comment.

Quant aux médicaments et aux traitements, certains bloquent la fertilité, d’autres aident à la conception. Le suivi d’un médecin est indispensable pour ne pas se tromper.

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